Autorisation de ..vivre
- Patricia
- 10 sept. 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 avr. 2021

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de s’autoriser à vivre. Ca veut dire quoi pour moi?
Aujourd’hui j’ai vu que mon compte facebook a été désactivé… je suppose que c’est à cause de nombreux posts que j’ai publié sur mon désaccord avec la manière qu’a le gouvernement de gérer la crise du virus, et aussi je me suis énervée récemment sur les censures effectuées ou pas par Facebook. Dans un premier temps, j’ai été contrariée, et puis je me suis aperçue que je n’en n’avais pas besoin et que peut être je pouvais passer du temps à autre chose que de regarder de posts qui ne m’apportent pas forcément au coeur.Et aussi, j’assume que j’ai écrit un post anti Facebook, et que j’étais vraiment sincère. Alors je me sens légitime de m’être exprimée, et si la conséquence est de ne pas avoir de compte, c’est un moindre mal. Je ne suis pas obligée d’avoir un compte Facebook. Ca me fait penser que Facebook a un peu remplacé la télévision. Je reviens de deux jours de camping dans un lieu très vaste, sans délimitation d’espace de dunes à perte de vue, et la puissance de l’océan, dont le son des vagues est presque assourdissant. Là j’ai pris le temps de vivre. C’est à dire de ne pas avoir d’horaires, tout en prenant soin de moi, de garder des repas éloignés les uns des autres, de dormir et prendre le temps de faire mes étirements, et jouer dans l’océan avec une planche de body, et faire voler mon cerf volant. Ce sont des activités que je découvre.
Cela m’a fait énormément de bien, et je mesure à mon retour à quel point je me suis interdit de faire ce genre d’activités. Parce que je considérais que j’avais besoin de quelqu’un pour trouver des manières différentes de m’amuser. Que je ne pouvais pas m’amuser seule.
J’attendais mes conjoints, mes amis.
S’ils n’avaient pas envie de jouer, je me sentais bloquée avec eux, insatisfaite, à subir ma vie.Comme s’ils étaient des parents qui n’apportent pas suffisamment de jeu à leur enfant.
Quelle prison, quel enfer d'attendre toute sa vie des autorisations, des permissions, croire que l'on ne peut pas faire certaines choses seule, comme s'amuser, alors qu'il suffit de trouver ce qui peut nous amuser.
Moi j'adore la nature, et jouer avec les éléments ne m'était encore jamais venu à l'idée.
Aujourd’hui, je cherche encore les activités qui me font du bien. Je les note et j’ai décidé d’y consacrer des vrais temps. Jouer avec mes amis les éléments, c’est très vivifiant pour moi.
Aussi je m’aperçois à quel point je dépendais des autres, j’attendais leur autorisation pour faire ce que j’avais envie de faire, m’amuser, même toute seule. J’ai encore envie de faire du patin à glace, j’adore sentir le vent sur ma tête, c’est comme un nettoyage de mes pensées S’autoriser à vivre c’est s’autoriser à vivre avec ce qui arrive sur l’instant, avec les éléments, l’imprévisible. Attendre les autres, c’est rester en position figée. Quand cela dure depuis plusieurs années il y a danger car le corps n’a plus de place pour s’exprimer, danger de maladie.C’est comme ça que le corps peut exprimer ce qui est là. Le corps a besoin d’exprimer de bouger, et de rires, qui libère les tensions.
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