Les attaques de panique sont quelquechose que je connais.
Je crois que quand j’étais petite, je les ai réprimées, si bien qu’une fois adulte, j’ai mis beaucoup de temps à les identifier.
A les ressentir, régulièrement, je mettais le doigt dessus, Ah tiens je ressens de la panique.
Ca m’aidait à me calmer.
Mais je me suis aperçue que j’étais très souvent dans cet état, voire, presque dès que j’entreprenais une action. Quelle qu’elle soit.
Alors j’ai exploré un peu plus le processus, et je l’ai retrouvé:
Il se déroule chez moi comme ca :
Besoin non nourri depuis très longtemps.
Considération, empathie, compassion, partage de regards, de sourire, sécurité affective.
Essai de l’obtenir ( d’une manière ou d’une autre ).
L’autre ne réagit pas comme je l’avais prévu, ou voulu, je n’obtiens pas le résultat escompté.
Surprise,
Peur Panique
Colère,
Après la scène, je me retrouve en état d’anxiété,
Cet état reste là. Il est là depuis longtemps. Est alimenté par d’autres expériences.
Et grandit, si bien que quelquefois, j’ai du mal à ressortir de chez moi.
Il y a eu des phobies.
Ce que j’observe, même si l’origine peut ne pas être la même, c’est que chaque fois, c’est un besoin, qui vient de l’enfance, qui n’a pas été nourri qui est à l’origine de tout ça.
C'est une mémoire.
Et qui est toujours présente parce que je n’arrive pas à le nourrir régulièrement.
Le corps détient cette mémoire, mais il est possible de l'aténuer.
Un des besoin c’est d’être consolée, prise dans les bras, besoin de douceur.
Je peux me prendre dans les bras, manger quelquechose de sucré ( de temps en temps), m’offrir des fleurs, toucher quelquechose de doux , prendre une douche, ou me faire un massage, très doux, par exemple. Faire quelquechose que j'aime.
Si je le fais régulièrement je diminue un peu mon besoin.
Le contact avec les animaux. Peut aussi nourrir un besoin, qui ne remplace pas les relations humaines, mais qui en nourrit un tout de même.
Dire ses besoins peut déjà contribuer les nourrir car les mots ont une vibration qui nourrit.
Il y a des deuils à faire de ne pas réussir à chaque fois à entrer en connexion avec l’autre.
par exemple.
Je vois que chaque vois ça part en tous cas d’un besoin qui n’a pas été nourrit.
Je ne sais pas si ça peut vous aider.
Moi ca m’aide à savoir ce que je peux faire. Pour certains, c’et évident, mais quand la connexion coeur, t^te a été coupée, cela peut être très difficile.
Ce sont les émotions qui peuvent nous délivrer le message du besoin.
alors le plus important pour moi est d’accepter ses émotions, de les exprimer, le plus possible. Que ce soit joie, peur, ou colère.